mardi 30 octobre 2007

Special dedicace aux gens pas contents

Bon, comme je me fait engueuler parce que je donne pas d'images à voir à ces gens restés paisiblement en France, et que je suis quelqu'un de faible, je me plie aux ordres qui m'ont été donnés...

Le but étant de donner une idée de notre palpitant décor de tous les jours à Santiago, je vais tenter de vous en balancer plein les n'yeux pour vous rassasier jusqu'à mon prochain post, dans 3 mois...

Il y a déjà un bon mois, on avait décidé de se bouger le cul (surveille un peu ton langage mon enfant), et d'aller faire du "trekking", comme dit notre fameux Federico. Bon, une fois de plus je me suis fait engueuler, par mon frère le bien nommé Cédric (pas Breton pour un sous), parce qu'on ne dit pas "trekking" quand on va juste marcher dans la montagne pendant une matinée... brefJ'ai eu la chance de me faire prêter des chaussures de marche, Léa, par contre, n'a pas eu cette chance... Ce qui a fait une grande différence, au final. En effet, la cordillère des andes, même aux pieds de Santiago, c'est pas pour les pds... (je salue au passage mes amis homosexuels)A mi-chemin de la montée, ledit chemin devient plutôt un mur, en caillou et terre très très sèche (forcément, il pleut jamais). Du coup, mes chaussures faisait la moitié de l'effort pour pouvoir monter, mais léa devait gérer l'inexistence de crampons sous ses semelles, et des pieds qui se baladent allègrement dans un cuir aussi rigide qu'un marshmallow chauffé au feu de bois (basket adidas)Résultat, casse-gueule assuré pour ma ptite pupuce, et du sang déversé sur le chemin (un bon point malgré tout, dorénavant la montagne lui appartient, elle y a mêlé l'essence de son corps).
En dehors de ça, faire grimpette au dessus de cette ville nous a permis de réaliser le désastre que peut produire ses millions de pots d'échappement : regardez cette vue magnifique sur le "smog" (Smell My Odour of Gutter - Sent Mon Odeur de Gouttière) Y'a pas à dire, c'est beau la nature.




Après, ce genre d'excursion emplis d'aventure et de risque, nous voici de retour pour des activités plus civilisées et moins risquées... Au programme, soirée Sushi (en réalité, y'a plus de maki que de sushi, mais les gens comprennent mieux). Quoi de mieux que de faire de la bouffe asiatique pour révéler aux chiliens le talent des français en cuisine.
Quatre heures de travail, 19 rouleaux de maki, donc environ 200 "tranches" de maki, + une trentaine de sushi.Bon, étant donné que les chiliens sont assez fort en faux-plans, il n'y a pas eu la douzaine de chiliens prévus, mais avec trois français, on était neuf... ce qui est déjà bien, et il n'y a pas eu de restes.




Viennent ensuite de jolis portraits (rah, quel romantique cuilà alors), mais je sais que ça fera plaisir à certaines personnes (il pense à tout en plus).



Rencontre atemporelle inespérée. Avec mon talent de photographe averti, j'ai juste eu le temps de dégaîner mon appareil pour capter une jolie Ford de 1925, qui m'a fait l'honneur d'un coup de klaxon "trompette" et d'un salut du joyeux propriétaire.

Touriste oblige, je ne pouvait manquer cette magnifique fresque dédiée à la bontée et au talent de Gabriela Mistral, poètesse et bienfaitrice de son état (je crois) Originaire de Vicuña (cf précédent post)


Puis viennent des photographies de la ville elle-même.
Des publicités gigantesques et tape-à-l'oeil pour les nombreuses universités.


L'artère principale "Alameda O'Higgins", bien souvent paralysée le dimanche.

Des ouvriers très productifs vus du balcon, 19 étages plus bas, dans l'université "d'en face".

Le ciel enfin dégagé à l'horizon grâce au fameux vent de printemps, qui enlève un peu de ce fichu "smog" et nous permet de voir la cordillère depuis chez nous.


Un magnifique panorama réalisé, en trichant un peu, depuis le balcon.

Et enfin des petits efforts, limite surréalistes, de vues de nuit et bidouillages sur l'ordi.





Décidément, on peut en faire des choses depuis un balcon. Avec tout ça, on va croire que je passe ma vie sur ce fichu balcon. Disons, que tant que le sujet n'est pas épuisé, et tant que les pickpockets n'ont pas trouvé le moyen d'escalader jusqu'au 19eme etage, je me sens relativement en sécurité avec mon appareil, donc je peux prendre mon temps et m'amuser un peu. Et de toute façon si vous n'êtes pas content, c'est la même chose.


Je vais donc m'arrêter maintenant, avant de devenir réellement exécrable, car je sais que ce blog n'est pas uniquement destiné à mes abrutis d'amis, et je risquerais d'offusquer certaine personne par mon langage abusément grossier, immature et absolument sans fondement.

Que voulez-vous, on ne se refait pas.

Bisous
L.