jeudi 20 décembre 2007

Buenos Aires, BsAs, BA, c'est comme tu le sens

Note du jour : 20 décembre 2007 à OO:05. Tremblement de terre de 5,1 sur l'échelle de Richter aux alentours de Valparaiso... Genre 2h de Santiago.
Diagonal Paraguay 194, Depto 1901, Piso 19 : 4 personnes dansent le zouk au rythme du building...


Mendoza.
Nous sommes arrivés vers 22h à Mendoza, comme d'habitude sans plan de la ville et sans adresse d'auberge... Un peu paumés à l'arrivée, on se fait harceler par les locaux offrant leurs hébergements aux premières têtes de gringos sorties du bus. On les envoie balader et allons nous poser en dehors du terminal de bus pour redescendre sur terre.
Finalement, on se décide à prendre un taxi pour aller à une des adresses qu'on nous a donné. Manque de bol, c'est vrai qu'on a changé de pays, et que les pesos chiliens ne sont pas d'une grande utilité pour un taxi. Mais, première bonne impression : le chauffeur nous dit que ce n'est vraiment pas loin et nous explique comment nous y rendre à pieds. Vraiment sympa ces argentins.
Armés de nos sac à dos, nous voilà partis dans les rues de Mendoza vers 23h. Après quelques essais infructueux dans des hotels/auberges où on nous propose un placard pour 2, puis une enseigne d'hotel changée depuis 2 ans en banque, un policier nous aide et nous finissons par trouver l'auberge au fond d'une impasse.
Dans la chambre, on se rend compte de la chaleur qu'il a du faire dans la journée... il devait bien faire 40° pas loin de minuit... (début décembre hein, yark yark !!).

Le lendemain matin, après le petit dej' inclu, retour dans la rue avec nos sacs. Les chiliens nous ont dit qu'on pouvait dormir pour vraiment pas cher en Argentine, hors cette première auberge était alignée sur les prix chiliens. Nous traversons donc une bonne partie de la ville avec les sacs, et finissons par tomber sur une auberge de jeunesse "type". Le prix... le même... Bon tant pis, c'est notre dernière nuit ici. Ca ira pour cette fois.
Journée tourisme, balade dans le grand parc, retour en ville pour manger dans un resto pas cher. Léa a pris une salade, moi des pâtes à la crême (je précise, ça a l'air con comme ça, mais il y a une raison...)
Le soir, on sors faire un petit tour pour aller goûter le "fameux" vin de Mendoza : vino Malbec.
On prend une mini bouteille sur une terrasse, et passons 1h à la finir... un rien écoeurante, surement pas le meilleur vin du coin, au vu de la réputation.

Il est temps d'aller passer une bonne nuit tranquille... et qu'elle nuit.
2h du matin, réveillé avec une bonne envie de vômir et des sueurs froides.
3h... hmmmm, que c'est bon les pâtes : direction les toilettes.
3/4 d'heure dans les toilettes à vômir rouge vif (ben ouais, léa à vraiment pas apprécié le vin, donc je me suis dévoué), et j'aurais bien eu besoin d'un 2eme toilette derrière moi...
4h... rebelotte dans les 2 sens...
Bref, je sens que vous appréciez... une nuit mémorable...
Suivi d'une journée terne à serrer les fesses, sans rien pouvoir faire de fabuleux...


Pour se remettre d'aplomb, rien de tel qu'une bonne nuit de 14h dans un bus, direction BUENOS AIRES.

10h lundi matin. Arrivée à BsAs (pour les intimes). Il fait chaud... et humide !!! (première fois depuis 3 mois)
Rien mangé à part du riz depuis 36h. Mission, appeler Ana, l'artiste argentine pour qui j'avais monté l'expo à Marseille.
Après 2 appels, nous avons l'adresse d'un ami artiste prêt à nous héberger. Quelques stations de métro plus loin (soit dit en passant beaucoup plus "old school" que le métro français de Santiago), nous voici arrivé chez Tomaz. Appartement super chouette, il nous abandonne carrément sa chambre pour dormir dans son atelier ou chez sa copine... ça c'est de l'accueil !!!

Vue de la terrasse de l'appartement

A partir de là s'enchaînent des jours super chouettes à marcher minimum 5-6h par jour dans BsAs. Tout est beau, intéressant, les gens sont gentils... bref, le dépaysement!

Mardi : visite du cimetière Chacarita, une ville (mortuaire) dans la ville. (ouais, je sais on est un peu bizarre, première visite à BsAs, un cimetière, mais bon, le travail avant tout - hétérotopies) Et là on se dit "merde ! on a pas prit les appareils photos".

Mercredi : direction le MALBA, musée d'art contemporain. Enfin de quoi s'en mettre plein les mirettes après la pauvreté des expos de Santiago.


22h, nous partons avec Tomaz chez Ana (enfin... dans la maison qu'un collectionneur lui prête). Petite soirée pizza (picole) fait maison avec une quinzaine d'artistes. Formidable. Que de gens sympas en si peu de temps. On a du mal à réaliser.
Un photographe qui finit par nous inviter à Rosario la semaine suivante. Une artiste qui tient une boutique (Belleza y Felicidad) avec une énorme bibliothèque de livres d'artistes, un thèseur américain sur l'histoire de l'art argentine des 70's, Ana toujours si gentille et souriante qui fini par nous donner des cours de tango...

Jeudi : réveil tardif et barbouillé. On finira simplement le soir à marcher sur l'Avenida de Mayo, boire un coup au café Tortoni, anciennement café des artistes, reconvertis en attrape nigaud touristique que nous sommes... mais c'est choli !

Plaza del Congreso

Avenida 19 de Julio

Pas mieux

Vendredi : mission cimetière Chacarita, cette fois-ci avec les appareils photos. ça mitraille sec pendant 2h, en essayant d'eviter les gardes qui ne sont pas trop d'accord pour qu'on prenne des photos.






L'après-midi, musée de Bellas Artes, où une importante collection d'art contemporain nous renvoie que du bon "classique" français. Puis, au soir, galerie/boutique Belleza y Felicidad, pour une soirée lampe de poche devant la bibliothèque de livres d'artistes, et musique expérimentale au sous-sol.

Facultad de derecho

Toujours

Samedi : on passe devant le Big Ben argentin, rue piétonnes, les Diques (port), puis le "Parque Natural y Zona de Reserva Ecologica Costanera Sur" construit par la main de l'homme à même le Rio de la Plata (à l'origine pour construire un nouveau quartier économique, mais ils ont manqué d'argent, et ça s'est transformé en une belle nature verdoyante gazouillante d'animaux... c'est y pas chouette)

Big Ben Argentin (ou Torre de los ingles, je crois)


Diques

Diques

Bordure du Parque Natural y Zona de Reserva Ecologica Costanera Sur

Coucou !

Vue de la ville depuis le Parque Natural y Zona de Reserva Ecologica Costanera Sur

Re-Diques

Dimanche : balade relax au pif, toujours Avenida de Mayo, puis... je ne sais pas... le "flair" du touriste nous a emmené directement sur une immense rue de feria, remplie de gringos... berk !!
Puis le soir venu, expedition ultime au Mall Abasto... Centre commercial plutôt impressionnant : 1 etage magasins de vêtements, 1 etage petits trains pour enfants avec decors de Noel, 1 etage restaurant/glace et Cie, et un etage fête foraine avec grande roue, bateau a vomir et autres faceties... Encore des problemes avec les gardes qui veulent pas qu'on prenne des photos, pour la "securite" des fois qu'on veuille poser des bombes... Et vu qu'on etait pas tres bien equipe, il ne risque pas d'y avoir de suite niveau "travail heterotopique"



Puis vient le lundi, une nouvelle semaine commence, on reprend le bus, j'ai mal aux doigts.

mardi 18 décembre 2007

Le Chili, c'est bien... L'Argentine, c'est mieux !

Salut salut, les gens !

Arrive a terme de mon visa touriste debut decembre, nous avons choisi la facon la plus sympa et la plus "economique" de le renouveler : changer de pays. Le plus proche etant l'Argentine...
Ma foi, apres le manque d'interets de la capitale du Chili, nous fûmes ebahi par la beaute du paysage (en dehors de Santiago, le Chili a quand meme au moins cet avantage), la sympathie des gens, la richesse culturelle, architecturale et tant d'autres bonnes choses a Buenos Aires, Rosario, Rio Ceballos...

Comme nous sommes partis deux semaines, j'ai pas mal de photos de touriste a mettre en ligne, alors pas de stress, on va faire ça petit a petit.

Pour commencer aujourd'hui : Santiago de Chile - Mendoza.
La premiere grande ville apres la frontiere n'est pas tres loin a vol d'oiseau, mais vu que le transport local est le bus, et qu'il s'agit de traverser la Cordillere des Andes, avis aux estomacs fragiles (7H de traversee, en comptant 1h pour les formalites de la douane)

Donc, en voici en voila des montagnes, si tu n'en veux, prise depuis l'interieur du bus, car le chauffeur n'a pas voulu s'arreter a chaque fois que je voyais quelque chose de joli, donc il y a un petit filtre en plus...





Arret pause sandwiches enormes a la frontiere, pendant que les douaniers passent tous les sacs du bus au rayon X, que le chien se balade un peu partout a la recherche de je ne sais quel fruit avarie qu'on a pas le droit d'apporter si on n'a pas ses papiers...


Puis, une vague photo de Mendoza, ville soit-disant geniale pour les Chiliens, mais qui au final, n'est qu'un aperitif avant la "vraie" Argentine... Les Chiliens sont tellement depayses en arrivant dans cette ville, qu'aucun d'eux ne va plus loin dans le pays. Donc ville tres touristique... pour les Chiliens, ben oui quoi, c'est moins cher ici...

Moi ce que j'ai beaucoup aime en Argentine, c'est que, comme dans tout pays d'Amerique du Sud, les taxis sont beaucoup plus developpes qu'en Europe, et beaucoup moins chers... Mais surtout les 3/4 sont des 504 Peugeot !!! impressionnant... (ben ouais quoi, je viens de Sochaux, la maison mere de ces engins polluants et odorants, mais tellement mignon quand y a pas tout l'electronique de nos jours) On verra si dans 20 ans y'aura encore autant de 407 qui rouleront...


Voila, tout le monde s'en fout, mais c'est comme ça.

Prochaine emission, prochaine edition.

La suite au prochain numero.

L.

jeudi 8 novembre 2007

vallée du paradis

Salut les gens.

Dicton du jour : raconter sa vie, c'est passionnant (alors j'vais faire simple)
Et pis, je voulais mettre des images, mais la connection en a décidé autrement, alors ce sera pour une autre fois... (edit de samedi : j'ai réussi a rajouter les photos)

Bon ben, comme prévu, dimanche dernier on a fait notre sortie mensuelle dans la nature, histoire de ne pas trop rouiller. Cette fois-ci, on a fait un bon 1000m de positif, ce qui veut dire, pour ceux qui ne le savent pas, que le début du parc est situé à environ 700m, et que nous sommes montés jusqu'à bien 1800m... Pas encore le sommet, situé à 2500m, mais ce sera pour la prochaine fois.



Et pour la beauté du truc, on vit a peu près dans le cercle rouge sur la photo :



Et pour la suite ,et bien demain matin nous partons à Valparaiso pour le week-end.

D'une, je ne prend pas mon appareil photo numérique, alors ne me réclamez pas de photos. Et ouais c'est pas juste, mais c'est comme ça. Ou alors, si j'ai du temps et de l'argent à dépenser, je scannerai des photos, mais ça m'étonnerais grandement.

Et de deux, pour ceux qui ne sont vraiment pas contents, et qui en plus ne sont pas capable d'utiliser Google(TM), voilà pour vous les fainéants :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Valpara%C3%ADso
http://images.google.fr/images?hl=fr&q=valparaiso&oe=UTF-8&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wi

Un petit aperçu wikipedia(R):

"Valparaíso est une ville chilienne, capitale de la Région de Valparaíso (Cinquième Région) et de la province du même nom (Province de Valparaíso). Elle est le premier port et la deuxième ville du Chili.

La cité portuaire de Valparaiso, littéralement « Vallée du Paradis », dont le centre historique a été déclaré en 2003 Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO, est un des lieux les plus beaux et pittoresques de la région centrale du Chili.

La ville accueille plusieurs instances de portée nationale : le congrès, la commandanture en chef de l'Armée du Chili, le service des Douanes et le conseil national de la Culture et des Arts.

C'est aussi une ville intellectuelle, avec quatre universités et le journal hispanophone le plus ancien du monde: El Mercurio de Valparaíso, datant de 1827."


Ouah, y'a pas à dire, ça en jette dit comme ça. Moi, direct, ça me donnerait vachement envie d'y aller...
Tiens, ça tombe bien parce que demain matin on y va !
Bien fait pour ceux qui travaillent !

Bon trêve de plaisanterie.
La vie est belle, la vie est funky !
(me demandez pas d'où ça sors, y'a des fois où il ne vaut mieux pas chercher)

Bisous les loulous

samedi 3 novembre 2007

n'est-ce pas

Youpi !

Trêve de foutreries et d'immobilisme... Demain, on retourne attaquer la montagne pour voir si cette fois nous réussirons à la vaincre.
Staring : federico, rodrigo (dit wehrli), léa et ses grosses chaussures de marche, pitêtre Gonzague si il regarde ses mails, et moi...

Un peu de nombrilisme ne peut que faire du bien à mon égo. De l'absurde, de l'inutile, de la débilité profonde, tant de qualificatifs ne peuvent illustrer la manière dont mon cerveau peut fonctionner... alors des images, si tu n'en veux...

Voilà un post qui ne sert à rien. Avec un peu de chance, je le supprimerai demain.




mardi 30 octobre 2007

Special dedicace aux gens pas contents

Bon, comme je me fait engueuler parce que je donne pas d'images à voir à ces gens restés paisiblement en France, et que je suis quelqu'un de faible, je me plie aux ordres qui m'ont été donnés...

Le but étant de donner une idée de notre palpitant décor de tous les jours à Santiago, je vais tenter de vous en balancer plein les n'yeux pour vous rassasier jusqu'à mon prochain post, dans 3 mois...

Il y a déjà un bon mois, on avait décidé de se bouger le cul (surveille un peu ton langage mon enfant), et d'aller faire du "trekking", comme dit notre fameux Federico. Bon, une fois de plus je me suis fait engueuler, par mon frère le bien nommé Cédric (pas Breton pour un sous), parce qu'on ne dit pas "trekking" quand on va juste marcher dans la montagne pendant une matinée... brefJ'ai eu la chance de me faire prêter des chaussures de marche, Léa, par contre, n'a pas eu cette chance... Ce qui a fait une grande différence, au final. En effet, la cordillère des andes, même aux pieds de Santiago, c'est pas pour les pds... (je salue au passage mes amis homosexuels)A mi-chemin de la montée, ledit chemin devient plutôt un mur, en caillou et terre très très sèche (forcément, il pleut jamais). Du coup, mes chaussures faisait la moitié de l'effort pour pouvoir monter, mais léa devait gérer l'inexistence de crampons sous ses semelles, et des pieds qui se baladent allègrement dans un cuir aussi rigide qu'un marshmallow chauffé au feu de bois (basket adidas)Résultat, casse-gueule assuré pour ma ptite pupuce, et du sang déversé sur le chemin (un bon point malgré tout, dorénavant la montagne lui appartient, elle y a mêlé l'essence de son corps).
En dehors de ça, faire grimpette au dessus de cette ville nous a permis de réaliser le désastre que peut produire ses millions de pots d'échappement : regardez cette vue magnifique sur le "smog" (Smell My Odour of Gutter - Sent Mon Odeur de Gouttière) Y'a pas à dire, c'est beau la nature.




Après, ce genre d'excursion emplis d'aventure et de risque, nous voici de retour pour des activités plus civilisées et moins risquées... Au programme, soirée Sushi (en réalité, y'a plus de maki que de sushi, mais les gens comprennent mieux). Quoi de mieux que de faire de la bouffe asiatique pour révéler aux chiliens le talent des français en cuisine.
Quatre heures de travail, 19 rouleaux de maki, donc environ 200 "tranches" de maki, + une trentaine de sushi.Bon, étant donné que les chiliens sont assez fort en faux-plans, il n'y a pas eu la douzaine de chiliens prévus, mais avec trois français, on était neuf... ce qui est déjà bien, et il n'y a pas eu de restes.




Viennent ensuite de jolis portraits (rah, quel romantique cuilà alors), mais je sais que ça fera plaisir à certaines personnes (il pense à tout en plus).



Rencontre atemporelle inespérée. Avec mon talent de photographe averti, j'ai juste eu le temps de dégaîner mon appareil pour capter une jolie Ford de 1925, qui m'a fait l'honneur d'un coup de klaxon "trompette" et d'un salut du joyeux propriétaire.

Touriste oblige, je ne pouvait manquer cette magnifique fresque dédiée à la bontée et au talent de Gabriela Mistral, poètesse et bienfaitrice de son état (je crois) Originaire de Vicuña (cf précédent post)


Puis viennent des photographies de la ville elle-même.
Des publicités gigantesques et tape-à-l'oeil pour les nombreuses universités.


L'artère principale "Alameda O'Higgins", bien souvent paralysée le dimanche.

Des ouvriers très productifs vus du balcon, 19 étages plus bas, dans l'université "d'en face".

Le ciel enfin dégagé à l'horizon grâce au fameux vent de printemps, qui enlève un peu de ce fichu "smog" et nous permet de voir la cordillère depuis chez nous.


Un magnifique panorama réalisé, en trichant un peu, depuis le balcon.

Et enfin des petits efforts, limite surréalistes, de vues de nuit et bidouillages sur l'ordi.





Décidément, on peut en faire des choses depuis un balcon. Avec tout ça, on va croire que je passe ma vie sur ce fichu balcon. Disons, que tant que le sujet n'est pas épuisé, et tant que les pickpockets n'ont pas trouvé le moyen d'escalader jusqu'au 19eme etage, je me sens relativement en sécurité avec mon appareil, donc je peux prendre mon temps et m'amuser un peu. Et de toute façon si vous n'êtes pas content, c'est la même chose.


Je vais donc m'arrêter maintenant, avant de devenir réellement exécrable, car je sais que ce blog n'est pas uniquement destiné à mes abrutis d'amis, et je risquerais d'offusquer certaine personne par mon langage abusément grossier, immature et absolument sans fondement.

Que voulez-vous, on ne se refait pas.

Bisous
L.